J’ai grandi avec des images brutes et des mots forts :
Les punchlines de Booba, son engagement, sa vision, son refus d’abandonner malgré les critiques.
La persévérance de Christ Macari, venu de rien, qui a su imposer son style dans le visuel rap Français.
Ils ont été mes repères, mes grands frères de l’ombre. J’ai évolué dans leurs traces, inspiré par leur capacité à faire du réel une œuvre, à faire entendre une voix quand tout semblait silencieux.
Et puis il y a eu mon oncle, pas seulement un membre de ma famille, mais un vrai mentor. C’est lui qui m’a ouvert les yeux, qui m’a montré qu’avec conviction et travail, on pouvait transformer une simple idée en réalité. Grâce à lui, je me suis projeté dans plein de choses, j’ai cru en mes visions, et surtout… j’ai osé. Si aujourd’hui je vis mon rêve, c’est parce que je l’ai d’abord vu en lui, comme un modèle.
Côté écran, Zack Snyder m’a marqué à vie. Ce mec est un démon du cadre. Sa façon de raconter, de rendre l’obscurité poétique, de donner à chaque plan une force presque spirituelle… Je m’y retrouve. J’aime quand le cinéma est noir, dense, viscéral, mais toujours humain.