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Bienvenue dans Mon Blogue, mon espace libre d’expression. Ici, je partage avec vous :
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Ce jeudi, j’ai eu le plaisir d’assister à une journée portes ouvertes dédiée au cinéma congolais, un rendez-vous riche en échanges, découvertes et débats autour du septième art.
Mais s’il y a bien un moment qui m’a marqué, c’est la projection du film du réalisateur Jeansly louk une dinguerie avec son Matoko de la cité
J’avais déjà eu le plaisir de rencontrer Jean il y a quelque temps, lors d’une réunion avec la directrice de Canal+ International à Brazzaville. Nous avions longuement échangé sur sa vision du cinéma et sur le film qu’il préparait alors.
Ce jeudi, j’ai enfin eu le privilège de découvrir ce projet dont il m’avait parlé
Le réalisateur a osé là où peu de cinéastes congolais osent aller. Il a pris des risques, assumé un style fort et livré un film profond, émouvant et sans temps mort. À aucun moment, on ne s’ennuie : tout est juste, vibrant et plein de vérité.
J’ai été captivé par sa mise en scène nerveuse et vivante : la caméra à l’épaule, les mouvements qui épousent ceux des personnages, une approche brute mais sincère qui donne une âme à chaque plan.
Un univers que peu ont su comprendre
Pendant les débats, j’ai été surpris par la légèreté de certains échanges. Beaucoup de cinéastes présents semblaient ne pas avoir saisi la profondeur de l’univers de Jeansly louk.
Certains ont voulu intellectualiser à outrance, parlant de “codes narratifs”. Mais à mon sens, tout film sincère, pensé et ressenti est déjà intelligent.
On a trop entendu parler de “formations”, d’“ateliers”… Pourtant, la vérité, c’est qu’il faut aussi oser faire, créer, se lancer. Beaucoup de ceux qui critiquaient n’ont jamais sorti un film de leur vie et d'expérience de 20 ans patati patata. Et c’est là tout le paradoxe : avant de critiquer, il faut d’abord créer. Fais ton film, et on en reparle.
Un cinéaste à suivre de près
Oui, techniquement, le film n’était pas parfait. Mais avec une vraie équipe et de bons moyens, ce projet pourrait clairement secouer tout le game du cinéma congolais.
Jeansly louk a la vision, le courage et l’énergie qu’il faut. C’est un bosseur, un vrai passionné j'ai sentis le truc.
Personnellement, je le suivrai all day ce film. Et qui sait, peut-être qu’un jour, nos chemins se croiseront sur un projet commun (rire).
En tout cas, je lui tire mon chapeau, à lui et à toute son équipe, pour cette audace et cette authenticité qui manquent cruellement dans notre cinéma.
L’aventure du film LÉA ne cesse de nous surprendre. Après deux projections déjà mémorables, celle de Kinshasa, au Grand Tambour, a marqué un nouveau tournant.
La salle était comble, le public conquis, et l’énergie partagée était simplement incroyable.
Beaucoup ont d’ailleurs cru que le film était d’origine ivoirienne, preuve que LÉA parle à tous les cœurs d’Afrique. Mais à travers notre séance de questions-réponses et notre présentation, ils ont découvert que nous étions leurs voisins, un moment fort d’échange et de fierté partagée.
Cette projection à Kinshasa a été bien plus qu’un simple passage sur grand écran : ce fut une expérience humaine et artistique unique, une rencontre entre cultures, émotions et passion du cinéma.
En parallèle, plusieurs castings sont actuellement en cours. Nous avons un programme ambitieux et de grands projets en préparation.
Je ne peux pas encore en dévoiler les détails, mais croyez-moi : ce qui arrive sera énorme.
Notre mission reste la même : mettre en avant notre art, le faire voyager au-delà des frontières, et l’ancrer durablement là où il n’a encore jamais été.
Avec LÉA, nous avons prouvé qu’il était possible de réaliser l’inédit, de rassembler des partenaires autour d’une même vision, et de porter haut la voix du cinéma africain.
Nous voulons continuer sur cette lancée, aller plus loin, toujours avec la même passion, la même authenticité et cette envie de partager nos histoires avec le monde.
Cette projection à Kinshasa a été bien plus qu’un simple passage sur grand écran : ce fut une expérience humaine et artistique unique, une rencontre entre cultures, émotions et passion du cinéma.
Et comme une belle nouvelle n’arrive jamais seule, le jour même de notre voyage pour Kin, nous apprenions la sélection officielle du film LÉA au Festival “L’Afrique fait son cinéma”.
Une immense joie pour toute l’équipe, et une grande fierté pour notre productrice, dont la réaction pleine d’émotion rappelait à quel point chaque effort, chaque nuit de travail, chaque choix artistique compte.
Voir un projet collectif trouver sa place dans de tels événements est une récompense inestimable.
Je me souviens encore de mon tout premier projet : une mixtape que j’ai réalisée moi-même. Neuf titres que j'ai composés, enregistrés, et qui ont été diffusés sur MNRadio. C'était à l'époque où j’étais en seconde. Mon oncle avait un bureau à la maison, et c’est là que tout a commencé. Il avait installé des logiciels comme FL Studio et Cubase, et des logiciels de montage. À l’époque, je m’amusais sans me rendre compte que j’étais en train de développer quelque chose de bien plus grand.
Ce qui m’a vraiment fait changer de perspective, c’est lorsqu’on a fait un clip avec le rappeur / réalisateur Sopha Scabale de brazzamusic. L’expérience a été catastrophique. Non seulement le clip était nul, mais en plus il avait été payer deux fois plus cher pour un résultat médiocre. À ce moment-là, j'ai décidé qu’il était temps de prendre les choses en main. On a acheté une caméra, et j’ai commencé à réaliser moi-même nos clips. Le premier clip, diffusé sur BBlack TV, a été une véritable dinguerie. C'est à ce moment que tout a changé.
C’est à ce moment que j'ai arrêté de rapper et que je suis devenu réellement réalisateur. On a formé un collectif, et je me suis lancé dans la production en créant ma propre boîte de production : Redline Productions. J’ai produit plusieurs artistes. Le rap et l'afrobeat étaient en pleine ascension à l’époque.
En 2020, j’ai réalisé mon premier long-métrage, "DABIE", écrit par Estelle Ndinga, avec qui j’ai co-produit le film. Ce fut une réussite, puisque nous avons gagné 5 trophées aux Kambas Awards : Meilleur réalisateur, Meilleur film, Meilleur second rôle masculin, Révélation féminine de l'année, et Meilleur scénario. Cependant, à partir de là, l’industrie n’a pas vraiment soutenu ce projet. Personne ne voulait parler de nous. Les émissions disparaissaient mystérieusement. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de prendre les choses en main : j'ai créé mes propres médias et mon site web pour faire la promotion de nos projets TITAN COMPANY et Mytv.
Actuellement, je travaille avec Tina Lobondi, qui est à la fois ma manager et productrice du film Lea. Ensemble, nous avons co-produit ce projet, et je suis convaincu que de nouvelles choses excitantes vont arriver. Tina est une dame très bosseuse, très orientée vers l’objectif, et je suis super reconnaissant de sa confiance, ainsi que de celle de son équipe. Grâce à elle, de nouveaux projets verront bientôt le jour.
Le Groupe Force Suprême : Rappeurs et Ambition
Au lycée, pendant ma première ou terminale, je faisais partie du groupe Force Suprême. On faisait du rap, des concerts, des clips… On se prenait pour des stars, haha ! Ça marchait plutôt bien, mais un jour, j’ai décidé de faire une pause dans le rap. C’est là que j’ai tourné mon regard vers autre chose : la programmation et le multimédia.
De la Télévision à la Réalisation : Mon Expérience à ESTV
Après ma formation , je rentre au pays je travaille directement à ESTV, une chaîne de télévision, où j'ai eu l'opportunité de faire de la réalisation plateau. Ce fut une grosse expérience j'étais réalisateur pendant plus de 5 ans. j'ai eu l'occasion de toucher à beaucoup de choses et de diriger plein de services, J’ai apporté mon savoir-faire, et les choses ont bien fonctionné pendant toutes mes années de service. Un peu plus tard, je suis parti pour passer à autre chose.
Puis, j’ai décidé de m’orienter davantage vers le cinéma, inspiré du cinema US j'ai pris mes marques. Ici au pays j'ai vu des films ave des ga comme Boss Aris, et le mec m’a vraiment impressionné. Il faisait des trucs de ouf, des films, des pubs, des réalisations hors normes. Il y avait aussi Jess Kaidano et Dan Scott. Ces grands noms ont marqué l'histoire du visuel dans notre pays. Ils m'ont poussé à croire que c'était possible de faire des films de grande envergure.
Depuis, j’ai bâti mon propre empire. J’ai traversé des galères, mais je n’ai jamais cessé d'avancer. C’est un rêve devenu réalité aujourd’hui. Et tout cela m’a permis de développer ma propre marque de fabrique dans le domaine cinématographique. Le rêve de faire un film et de le diffuser à l’international est devenu plus proche que jamais.
Aujourd’hui, le cinéma africain prend une toute nouvelle dimension. Comme le dit Boss Aris, ce n’est pas encore le niveau de Nollywood, mais avec plus d’application et de travail, on va réussir à créer des films de qualité qui rivaliseront avec ceux des grandes nations cinématographiques africaines. Au Congo, il y a des réalisateurs d’un talent incroyable, il suffit juste d’un petit coup de pouce, et les choses peuvent aller très loin. Je suis convaincu qu’on peut y arriver.
Le casting du court-métrage est prêt : un projet unique en route !
C’est désormais officiel : le casting de notre prochain court-métrage est bouclé ! Après un processus de sélection long, exigeant mais passionnant, nous avons enfin retenu les profils qui répondaient parfaitement aux exigences du scénario et à la vision du projet. Je peux vous le dire avec conviction : ce casting est taillé sur mesure pour livrer quelque chose d’extraordinaire.
Nous communiquerons prochainement en détail sur les étapes clés du tournage, ainsi que sur l’ensemble de l’organisation autour de ces projets.
Un titre et un thème… encore secrets
Concernant le court-métrage, le titre a déjà été choisi – et croyez-moi, il envoie du lourd ! Mais pour l’instant, je garde ce détail secret. Le thème, lui aussi, est très fort, intense et parfois physique pour certains rôles. C’est un film qui demandera un réel engagement de la part des acteurs et actrices. Mais je n’ai aucun doute : ils et elles sont prêts à relever le défi.
La sélection n’a pas été facile. Le talent, la motivation et l'énergie des candidats nous ont mis face à des choix difficiles. Mais chaque rôle a trouvé son interprète, et je suis convaincu que celles et ceux qui ont été choisis vont tout donner pour porter ce film à un niveau exceptionnel.
Un projet intense… avant un long-métrage encore plus ambitieux
Ce court-métrage marque le début d’un cycle créatif très fort. D’ailleurs, un long-métrage est également en préparation – avec un casting de haut niveau et des scénarios déjà finalisés. Nous sommes actuellement en pleine phase de planification organisationnelle pour les périodes de tournage à venir. Tout est mis en œuvre pour que ces projets soient menés avec rigueur, passion et créativité.
Je suis très heureux de relever ce nouveau défi, et encore plus reconnaissant de la confiance que m'accorde la productrice Tina LOBONDI, ainsi qu'à mon équipe. C’est un projet artistique singulier, humainement fort, et je suis persuadé qu’il marquera un tournant.
À très bientôt pour plus d’infos… et surtout, restez connectés. Ce qui arrive est vraiment spécial.
Ces derniers jours, notre équipe de production a vécu une étape essentielle dans l’avancement de nos projets : les castings. Dans une ambiance à la fois professionnelle et conviviale, les sessions ont permis d’aller à la rencontre de talents bruts, d’artistes confirmés mais aussi de nouvelles figures prometteuses.
Les acteurs présents se sont donnés à fond. Ils ont su exprimer toute leur énergie, leur authenticité et leur passion pour le jeu. Ce fut une première partie de casting ambitieuse, pleine de surprises, où chacun a montré un visage singulier et une approche artistique forte.
Réalisateur / coproducteur
Joy christ
Nous tenons à préciser que la sélection n’a rien d’un classement entre “meilleurs” et “moins bons”. Les acteurs retenus le seront uniquement parce qu’ils correspondaient précisément aux critères artistiques et narratifs exigés par ces projets. C’est une question d’adéquation, de cohérence et de vision, et non de valeur individuelle.
Ces sessions ont révélé de véritables pépites, des visages qui, à coup sûr, marqueront nos films à venir et séduiront le public par leur justesse et leur engagement.
Je souhaite remercier la production pour la confiance accordée à la réalisation de ces deux projets ambitieux qui vont s’enchaîner dans les prochains mois. Toute l’équipe est prête et déterminée à livrer des œuvres de qualité.
Après LEA, qui continue de faire parler d’elle et dont de nouvelles dates à l’international sont prévues, nous sommes persuadés que le public sera ravi de découvrir ce qui se prépare. L’aventure ne fait que commencer, et les surprises seront à la hauteur des attentes.
Productrice / D.A
tina LOBONDI